MONTE-CARLO 2008

Rallye de Monte Carlo 2008

 

 

 

Cette année, nous n’avons toujours pas de contrainte de temps, nous décidons donc de participer aux reconnaissances. Nous démarrons le mardi matin vers la spéciale 11 Lamastre Alboussière. Après un repas rapide à Saint Péray, nous sommes en place vers 14h à l’entrée d’Alboussière.

Il y a bien des commissaires et des panneaux précisant que nous sommes bien sur la spéciale, mais de pilotes point… En regardant de plus près la documentation tout s’éclaire, ils doivent reconnaître les spéciales 9, 10 et 11 mais en commençant dans l’ordre et sont donc sur la 9 à cette heure…loupé…ils seront là sans doute vers 17 ou 18h…

 

                              

     

 

Nous décidons de ne pas attendre et montons nous placer pour les reconnaissances du lendemain sur la spéciale 9 La Batie d’Andaure Lalouvesc. Au passage nous reconnaissons la partie nouvelle de la spéciale que le magazine Echappement a zappé, elle est particulièrement belle, si on le peut, faudra y venir samedi, par Rochepaule…. Une petite place bitumée nous accueille à l’entrée de Lalouvesc, à moins de cent mètres de la fin de la spéciale. Après une nuit un peu agitée, à cause de la burle, nous rejoignons les commissaires et voyons passer les premières voitures. Il s’agit de voitures de route (bruit oblige…) et les pilotes de tête sont passé la veille mais on passe une matinée sympa à discuter avec pilotes et commissaires.

 

 

        

 

Après quelques courses au supermarché du coin, nous quittons Lalouvesc en fin de matinée pour rejoindre Vernoux en Vivarais où doivent se dérouler les essais officiels le lendemain (shakedown in engliche).

 

 

Essais du Jeudi à Vernoux en Vivarais.

 

Nous nous installons à la sortie de la spéciale au bord de la route, à coté d’un collègue camping cariste qui, comme nous, espère que la maréchaussée ne nous sommera pas de nous déplacer. Comme le matin nous avons eu un problème avec la batterie de cellule, je déballe la soute et rajoute un peu d’eau distillée à la batterie mais je ne crois pas trop au miracle. Le voisin compatit et me dit qu’il a le même problème.

 

       

 

A la tombée de la nuit, pour soulager la batterie, je mets en route le groupe électrogène, le voisin vient me demander s’il peut se rajouter mais ça n’est pas possible, le groupe n’a qu’une sortie. Je charge 1h et je lui passe la rallonge, il est hyper content et ne me laisse repartir qu’avec…une bouteille de Bordeaux.

 

Au lever nous avons -4 à l’extérieur et une température correcte à l’intérieur. Merci le chauffage, la batterie et le groupe. Traditionnellement les essais sont les plus animés, on voit passer une voiture par minute de 8h à 14h avec des pneus pour le sec, pour la pluie, la neige et toutes les combinaisons possibles. Les meilleurs pilotes n'ont pas démérité, plusieurs passages chacun, d’abord assez calmes pour se mettre les voitures en main, puis nettement plus rapides avec de belles glissades.

 

       

 

Sébastien Loeb, Daniel Eléna, Citroën C4                        Mikko Hirvenen, Jarno Lehtinen, Ford Focus RS

 

 

 

 

 

 

Sans attendre la fin des essais, nous remontons vers le camping-car et avons l’occasion de voir les voitures à l’arrêt et quelques pilotes qui signent des autographes et discutent gentiment avec les spectateurs. J’en profite pour fixer quelques intérieurs de voiture, ça n’est pas si courant que ça.

 

      

 

Chris Atkinson, Stéphane Prévot, Subaru Impreza         Dany Sordo, Marc Marty, Citroën C4

 

Et nous pouvons même voir de près la nouvelle Suzuki SX4, c’est la même que la nôtre (enfin presque…) et la nôtre a reçu le macaron Fiat mais c’est quand même la même…carrosserie. Aux mains de Tony Gardemeister, elle s’est bien défendu mais n’a pas terminé le rallye.

 

      

 

Dany Sordo au volant                                                               Tony Gardemeister, Tomi Tuominen, Suzuki SX4

 

Nous quittons ce coin paisible pour aller nous mettre en place dans la spéciale du lendemain, Burzet Lachamp Raphaël. Au passage dans le Cheylard, nous ravitaillons en gasoil, vidons les eaux usées et remplaçons une bouteille de gaz qui nous a lâchés la veille, ça peut servir au 25 Janvier sur le plateau Ardéchois. Dans la montée, un petit torrent nous attire l’œil et nous décidons de compléter le réservoir d’eau pour la douche et la vaisselle, quelques arrosoirs puisés au bord de la route et le tour est joué, on a récupéré se l’autonomie, même pour la propreté.  Nous sommes en place en début d’après midi dans le village de Lachamp Raphaël, à quelques centaines de mètres de l’arrivée de la spéciale. Un passage au café du coin nous permet de prendre des nouvelles et de renouer avec les gens du cru. Gilbert nous rejoint sur le coup des 16h avec son camping-car, Alexandre et Emilie n’arriveront qu’en fin de soirée en voiture.     

 

 

 

Première spéciale du vendredi: Burzet Lachamp Raphaël.

 

Vers 8h30 nous quittons les camping-cars pour aller nous mettre en place dans la spéciale, il y a quelques épingles à 2 Kms environ où nous pourrons voir les voitures à basse vitesse dans des portions particulièrement techniques. Effectivement, il y a une belle plaque de neige dans celle que nous choisissons et il y a aussi beaucoup de monde. Nous trouvons quand même un petite place à coté de spectateurs qui sont déjà au vin chaud, ils ont du passer la nuit là et se réchauffent…

 

       

 

Les premiers pilotes arrivent et nous gratifient de beaux passages mais prudents quand même, les notes doivent être précises : ‘meffi’. La trajectoire ne doit pas être évidente car il y a plusieurs possibilités pour placer la voiture et chacun y va de son mieux.

 

       

 

Sébastien Loeb, Daniel Elena, Citroën C4                   Gigi Galli, Giovanni Bernachini, Ford Focus RS 

 

Pour ce qui est des suivants, c’est souvent un peu brouillon, parfois carrément chaud, mais pas de sortie qui aurait nécessité une poussette. Il y a ceux qui touchent de l’avant, ceux qui touchent de l’arrière et ceux qui touchent tout le coté.

 

        

 

Gilbert Sau, Mitsubishi Lancer Evo IX                    Ricardo Errani, Stéphano Casadio, Skoda Octavia

Pour l’après midi, après un passage aux camping-cars pour nous restaurer, nous décidons de rester sur la partie haute de la spéciale, seul Alexandre et Emilie retournent à l’épingle du bas, mais c’est un peu loin pour nous, d’autant que nous ne voulons pas partir tard.

 

        

 

                                                                                            Sébastien Loeb, Daniel Elena, Citroën C4

Encore quelques beaux passages, mais plus rapides et moins spectaculaires, la route est parfaitement sèche et tout le monde le sait.

 

        

 

Chris Atkinson, Stéphane Prévot, Subaru Impreza    Jari-Matti Latvala, Antilla Miikka, Ford Focus RS

 

Nous nous retrouvons à l’heure prévue pour aller nous mettre en place pour la spéciale du lendemain Labatie d’Andaure Lalouvesc. L’année dernière nous sommes partis par la route la plus courte, (Le Cheylard, Lamastre) comme tout le monde et avons mis plus de 4h pour faire 60 Kms. Cette année, nous allons passer au nord du Gerbier des Joncs, puis St Agrève et avec un peu de chance nous mettrons moins longtemps malgré le surcroît de 40 Kms. Comme prévu et malgré quelques hésitations et demi-tours, (allez expliquer au GPS que vous ne prenez jamais la bonne route) nous sommes à St Agrève moins de 2h après. Toujours comme prévu nous passons par Rochepaule où tout se complique.

 

Un commissaire nous explique que la route est fermée et que nous ne pouvons pas aller plus loin. On peut coucher là et rejoindre la spéciale le lendemain, il y a au moins 4 Kms. J’essaie de convaincre le Gendarme en faction de nous laisser passer, puis le Maire de la commune, puisque nous sommes attendus au moulin de Malfragner (la pêche à la truite…) où notre hébergement est assuré, personne ne veut nous autoriser le passage. Après concertation et l’accrochage d’Alexandre qui, dans la panique des demi tour, s’est fait bugner la voiture, nous changeons de destination et décidons de rejoindre St Bonnet le Froid.

 

Sans grande difficulté, nous rejoignons St Bonnet le Froid, où il y avait bien une pancarte sens interdit mais elle était sur une barrière au bord de la route et n’a dû être activée que le lendemain matin. Nous stationnons à l’entrée du village, devant un hangar agricole, sur un sol à peu près plat.

Bien qu’il soit tard, nous décidons de faire honneur aux grives sur canapé que Gilbert a préparées, accompagnées d’un petit vin de Bordeaux, on s’en est léché les doigts. Avec une pensée amicale pour Hélène, qui croit que dans les camping-cars, on mange des sandwichs…

 

 

                

 

            Alexandre                                                      Emilie

 

Deuxième spéciale le samedi: St Bonnet St Bonnet

 

Le lendemain matin, l’agitation autour de nous commence tôt, il y a un brouillard givrant à couper au couteau et la végétation est magnifique, toute couverte de glace. Nous rejoignons rapidement un emplacement peu après le départ de la spéciale, le paysage est féerique et les concurrents prudents, la visibilité étant très limitée et la route piégeuse par endroits.

 

 

 

 

 

 

        

 

Jari-Matti Latvala, Miikka Antilla, Ford Focus RS   Frédéric Romeyer, Thomas Fournel, Peugeot 307

 

Retour aux camping-cars, à travers le village de St Bonnet le Froid en fête, il y a des animations, des artisans, des démonstrations de vélo free style. Puis nous voilà de nouveau prêts pour le passage de l’après midi, nous décidons d’aller dans la partie arrivée, il s’agit d’une boucle autour de St Bonnet, l’arrivée et le départ ne sont séparés que de quelques centaines de mètres. Le temps a radicalement changé, c’est quasiment printanier mais qui s’en plaindrait ??

 

          

 

    Mamy, Tonton Gilbert, Alexandre, Emilie                                Papy, Mamy, Alexandre, Emilie

 

Encore quelques beaux passages, très rapides, tout est sec et la différence avec le matin est énorme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sébastien Loeb, Daniel Elena, Citroën C4                  Jean-Marie Cuoq, Peugeot 307

 

Après le passage de la dernière voiture, nous retournons tranquillement vers les camping-cars en continuant à profiter de l’ambiance de fête du village. Par précaution, nous laissons passer le flot des partants puis reprenons la route vers Lalouvesc et La Batie d’Andaure pour aller passer la nuit au Moulin de Malfragner.

 

     

 

Nous sommes comme à l’habitude amicalement reçus au Moulin de Malfragner avec toutefois une inquiétude de la part du propriétaire, « la course c’était hier, vous ne verrez rien aujourd’hui ». Nous expliquons gentiment ce qui c’est passé la veille à Rochepaule et que nous ne sommes là que pour l’hospitalité et la beauté du paysage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        

 

Matinée tranquille dans ce cadre idyllique pour récupérer un peu de l’agitation de ces quelques jours. Gilbert est le premier à partir, il doit rejoindre Lyon et ne pas arriver trop tard. Nous nous donnons un peu plus de marge et ne quittons ce coin qu’a regret, sans oublier d’emporter le jus de pomme naturel et quelques truites capturées à l’épuisette, nous ne pouvons pas pécher, les étangs ayant gelé dans la nuit.

 

Quelques jours magnifiques passés dans des paysages grandioses en plein hiver et dans une ambiance de fête, c'est génial. Nous avons rencontré plein de gens sympathiques, visité des lieux magiques, bref, comme d’habitude une expérience à renouveler avec ceux de la famille ou les apparentés qui pourront se joindre à nous.